Jean Paul MOSCOVINO est né à Paris en 1947. Après des études de dessin classique, il explore différentes techniques : aquarelle, taille douce, sérigraphie, avant d’aborder le volume.
Il vit et travaille dans le Loiret et à Paris.
Les couleurs n’existent que si on les regarde avec suffisamment d’envie et le phénomène est si magique que Jean Paul MOSCOVINO passe sa vie tourner autour, Il taille, plie, questionne, pousse les tons à l’extrême… Une chose est sûre. La couleur n’apparait qu’en limite, la rencontre du PLEIN et du VIDE : c’est ce couple que l’artiste Interroge, cette danse peau à peau qui n’engendre que des impressions, des empreintes, des traces, et encore… seulement au fond de nos yeux !
Le travail de Jean Paul MOSCOVINO est une interrogation sur la perception de l’image, son décryptage et son parcours de l’objet au spectateur. Or ce qu’on voit est uniquement de la COULEUR et elle n’existe qu’à la surface des choses, juste à la rencontre du vide et de la masse, si la matière est vivante. Le vide lumineux et le regard enthousiaste. L’essentiel des expériences de l’artiste tourne autour de ce phénomène : pas d’épaisseur, tout est remis à plat, il déploie les surfaces, les écorces, les vêtements, s’empare de la couleur et l’idéalise jusqu’au virtuel, du ROUGE terrien au BLEU de l’infini qui emmène le regard au loin. Évidemment la surface peut se compliquer de brillance ou de transparence, votre de panne si le temps s’en mêle…
Son travail réinvente les volumes, ou plutôt les suggère pli à pli. Le matériau ne doit pas exister, c’est une idée de couleur, un voile impalpable. On peut parler d’origami bien que le développé souvent très découpé et complexe (sorte d’anamorphose). La question du choix se pose alors à chaque geste, tout est possible et vertigineux, le passage des 2 aux 3D donne naissance à la sculpture mais l’œil doit trouver ses marques : coté VIDE ou coté PLEIN ?
L’étonnant de son travail résulte dans la présence très forte des œuvres qui s’inscrivent merveille dans l’espace extérieur.