Françoise DELMAS est une artiste née 1934 à Agen.Vit et travaille à Paris et Toulouse.

Etude à l’ENPC (Ecole Nationale de Photographie et de Cinéma).
Atelier de la Grande Chaumière à Paris et Ecole de mime de Marcel Marceau.
Atelier de gravure de Roger Marage.
Expositions à Paris, en Allemagne, aux Pays-Bas, aux Etats Unis et dans de nombreuses galeries et musées de France et d’Europe. Plusieurs Salons, dont Comparaisons et Réalités Nouvelles.
Emissions à France-Culture (Peintres et ateliers) et France 2 (Thé ou Café).
Illustrations de catalogues et livres d’art (collection « L ‘Atelier Vivant » de Daniel Lacomme) – Livres d’artistes (bois, texte et peintures).
Timbres-vignettes (collages et linogravures).
Dossiers d’Art Contemporain — Action Pensive du Musée de Gajac en 2007 — (l’œil en 1988).

Sans y penser, Françoise Delmas réfléchit aux gammes libres de ses créations picturales. Tendant vers la peinture de paysage abstraite des années 50, son approche esthétique est transcrite par des signes d’épreuve, de plaisir et de travail continu. Chaque chose est lue en termes de description figurative intense qui prend la mesure de la vie et perd l’immédiat. Seules les couleurs et les formes expriment son état d’esprit, seul l’espace décrit son processus de pensée. Des éclairs de lumière capricieux et tragiques, des ombres projetées d’éléments et de couleurs, de fines variations de plans sont les principaux avantages d’un jeu contrôlé par les lois organiques de l’inconscience.

Depuis 1984 environ, chaque tableau donne l’impression d’un secret composé de signes sensibles, véritable champ de révélation psychologique. VOUS devez avoir une seconde vue pour captiver le drame romantique d’une lueur venant de l’extrémité d’un horizon potentiel, comme un élan nostalgique vers un EDEN perdu à reconquérir. Chaque fenêtre ardente est un champ ouvert au mystère; il coupe au vif les murs sombres et clos d’une nuit bizarre. Une ombre et une lumière dans lesquelles l’onde blanche ou dorée est plus ou moins balayée par un geste impudique et revient rituellement comme un thème magnétique aux vibrations lyriques.

La profondeur des scènes, depuis 1986, vous renvoie à une promenade introspective. De la même manière que les sculpteurs spatiaux savent que la beauté d’une ville est due aux intervalles libres entre les bâtiments, F. Delmas construit son propre espace en laissant la lumière s’échapper de ce qui pourrait être la mer, la terre ou le ciel. Des zones paradisiaques récurrentes, des sentiments lacustres étincelants le long de chemins ascendants ou raccourcis créent la perspective. Tout est assemblé sans préméditation autour du travail amer de la matière dans laquelle l’artiste attend les privilégiés moment de « l’ultime-ATOM »!