Né à Nice 1934, originaire de Saint Paul de Vence, Henri Baviera travaille et vit actuellement à Lorgues dans le Var.
Très jeune fréquente l’École Trachel de Nice, étudie la peinture, le dessin, la gravure pendant trois ans. Puis dans les années 50, poursuit la peinture et la gravure à St Paul, sous l’œil expérimenté d’artistes confirmés tels que Manfredo Borsi, Elmiro Celli et bien d’autres.
De 1960 à 1963, séjourne à Paris, fréquente la plupart des académies de peinture ainsi que l’atelier Calavaert-Brun où il va enrichir sa technique et ses connaissances de la gravure. Retourne à St Paul où il a son atelier de gravure et de peinture et peu à peu s’éloigne de la figuration première pour une phase minérale 1962-1966, puis schématique 1968-1975, onirique ensuite 1978-1987.
À partir de 1988 ses compositions témoignent d’une abstraction à la fois plus épurée, architecturale et métaphysique. Les années 2000 voient la couleur et la texture affirmer une énergie nouvelle dans une expression personnelle du monde vivant.
Depuis 1950, plus de trois cent cinquante expositions personnelles et collectives ont fait connaître son œuvre en France et à l’étranger : USA, Canada, Japon, Allemagne, Italie, Danemark, Belgique, Suisse, Hollande, Brésil, et en participant aux principaux Salons Internationaux d’Art contemporain: Paris, Bâle, Londres, Los Angeles, New York, Tokyo, Yokohama, Gand, Montréal, Francfort, Genève, Bologne, Nice. En outre, des séjours d’études et de recherches ont eu lieu en Europe, Canada, USA,
Amérique du Sud, Japon.
À la peinture, son activité majeure, s’ajoutent celles de la gravure, mosaïque, vitrail, sculpture, céramique, collages, installations diverses, polyesters etc. . En 65 commence à pratiquer son nouveau procédé de gravure: la « polychromie-relief « .
Réalisations dans des espaces publics: mosaïques (Valbonne), peintures murales (Théoule et Marseille), fontaine (Gardanne), panneau céramique (Mandelieu), panneau polyester (Genève). Auteur d’un « environnement pénétrable » pour l’ORTF en 1968, utilisé comme décor du show télévisé de Michel Polnareff, « Un jour à St Paul de Vence ».
Quitte Saint Paul de Vence et ouvre son nouvel atelier à Nice en 1986. Il fait des voyages régulièrement au Japon, depuis 1990, où il expose fréquemment.
En 2001-2002, Japan Foundation lui accorde une bourse de recherche de quatre mois au Japon, dédié à l’étude du papier traditionnel (washi) et son usage dans la gravure contemporaine, d’où son projet de réaliser des gravures « polychromie-relief » sans utilisation d’une presse. Entretien vidéo avec l’artiste, avec sous-titres japonais.
Plusieurs livres d’artistes sont nés de rencontres avec ses amis poètes comme Bernard Noël, Françoise Armengaud, Michel Bohbot, Gilbert Casula, Jacques Kober, Claude Haza, Alain Freixe, Claude Gallot, Béatrice Machet, Bruno Mendonça, Marcel Migozzi, Philippe Chartron, Françoise Serreau, André Verdet, Daniel Leuwers, Raphaël Monticelli…
Installé complètement à Lorgues depuis 2002, au milieu de la nature, il poursuit son travail, insensible aux modes et courants établis.