Annette JALILOVA est une artiste née en 1947.
Née peu après la seconde guerre mondiale, Annette Jalilova vit de 7 à 15 ans dans un milieu d’artistes. Ses parents ne le sont pas, mais ils gèrent un centre d’art, rue Vigée-Lebrun, dans le XVè arrondissement de Paris. Du coup, après l’école, la petite fille va d’atelier en atelier et regarde travailler les artistes, notamment les peintres auprès desquels elle découvre l’anatomie. Elle fréquente aussi le patronage du quartier où elle pratique la danse.
Lorsque ses parents déménagent et s’installent à Villejuif (Val-de-Marne), la jeune adolescente n’abandonne pas la danse. Mais c’est lorsqu’elle part à Londres pour se perfectionner en anglais que cette passion devient un métier. Elle y rencontre Matt Mattox, danseur, chorégraphe et pédagogue américain qui vient d’ouvrir une école de danse. Elle devient sa compagne et travaille avec lui, le suit en tournée jusqu’à leur installation à Paris en 1975. Annette Jalilova continue d’enseigner à l’Ecole Marceau et au Conservatoire, notamment.
« Il ne reste que la beauté la plus épurée qui touche l’âme… »
Cette phrase qu’affectionne la sculptrice Annette Jalilova résume parfaitement son œuvre. Au début de sa création, elle crée des corps aux formes courbes jouant dans l’espace; peu à peu, l’artiste a évolué vers des sculptures de plus en plus pures et graphiques.
Dans sa recherche de l’épure, son travail tend au dépouillement et à la simplicité pour que seule la beauté pure nous apparaisse et que seul le sensible touche notre ressenti.
Après avoir débuté par le bois et le marbre, Annette Jalilova a choisi de travailler la terre.
Ses pièces majeures sont coulées en bronze dont les patines sont originales et d’un aspect particulièrement précieux.
Depuis une dizaine d’années, elle collabore avec Daum et élabore des sculptures en pâte de verre vendues dans le monde entier.
Quel que soit la matière, ses sculptures, fragments de sentiment dans l’espace, inspirent la méditation, les mystères des formes que notre corps peut créer. En toute sérénité, Annette Jalilova crée un dialogue sans mot avec la forme et la matière.